Écriture collective de la Compagnie Les Mauvaises Herbes - Mise en scène de Léa Rivière
Tout public
Valentine a 18 ans, son bac tout juste en poche, et une passion débordante pour le dessin, les jeux de société, et la botanique. Elle est aussi autiste, et se contorsionne pour s’adapter au moule de la “normalité”.
A ses côtés, son père Simon, linguiste enthousiaste et pragmatique, sa mère Alice, matriarche volubile et violoniste rigoureuse, et sa grande sœur Léonie, étudiante en droit, attentive et revendicatrice.
Et l’extérieur, par bribes : l’ombre pesante des blouses blanches ; les éclats de rire moqueurs des camarades de classe ; la voix souriante d’un garçon sur le répondeur.
Le temps d’un dîner au sein d’une famille attachante et explosive, Le Paradigme de l’Ortie utilise le prisme de la cellule familiale pour questionner en filigrane l’obsession de norme et célébrer la différence.
Le samedi 11 février à 19h et le dimanche 12 février à 15h30 les représentations seront précédées d’une lecture de 30 minutes des textes Chlore de Karin Serres et Froissements de nuits de Dominique Paquet
Chlore de Karin Serres et Froissements de nuits de Dominique Paquet
Mise en lecture Patrick Simon
Avec Constance Rigaudière et Dorian Campagne
Chlore : Aïda et Rocco, l’une sourde, l’autre aveugle, deux adolescents ont été « oubliés » à la piscine. Être oublié, n’est-ce pas l’angoisse fondamentale de chacun de nous ? L’un guidant l’autre, l’autre guidant l’une, ils retrouveront le chemin du retour.
Froissements de nuits : Le dialogue d’Aïda et de Rocco se poursuit au cœur d’une nuit qui dure peut-être toute une vie. Quand s’absentent les sons, quand s’aveuglent les images, reste le toucher des mots, ceux des rêveries et des secrets jamais dits. Sous les étoiles, Aïda et Rocco réinventent avec leurs yeux absents, leurs oreilles lointaines, la tendre proximité du monde.
Mise-en-scène : Léa Rivière
Avec : Juliette Blanchard, Eli Cunsolo, Caroline Dumontier, Marceau Deschamps-Ségura