Tout ce que le ciel Permet
Dans le cadre des Toiles du mardi
La Monoforme
propos de Peter Watkins sur le cinéma (2001) – Durée : 22 min.
En prélude à la projection du 16 mai « Edvard Munch, la danse de la vie »
Ce mot a été inventé par Peter Watkins lui-même. Dans la monoforme, il analyse les techniques de réalisation hachées, rapides, standardisées et interchangeables qui modifient l’information et biaisent sa communication. Cela aboutit, depuis presque cinquante ans, à l’uniformisation de la forme télévisuelle et cinématographique.
Tout ce que le ciel permet
Carey Scott, une jeune et jolie veuve, mène une vie terne et sans histoire dans une petite localité de Nouvelle-Angleterre, se consacrant au bonheur de ses deux enfants Ned et Kay, qui viennent d’entrer à l’Université. Cary se lie d’amitié avec Ron Kirby, le jardinier, et en tombe amoureuse malgré les commérages du quartier et l’opposition de ses enfants…
Une histoire simple qui possède la force des grandes tragédies. L’amour que partage le jardinier et la riche veuve esseulée est en effet aussi simple que fulgurant, et les mesquineries de ceux qui tentent d’empêcher cet amour semblent relever d’un complot universel et machiavélique. Le cinéma de Douglas Sirk s’embarrasse peu de psychologie et les sentiments qui habitent ses protagonistes sont immuables. Pour cela il faut briser les barrières sociales et morales afin de vivre pleinement au plus près de son âme…
Avec Jane Wyman, Rock Hudson, Agnès Moorehead…
Les Toiles du Mardi
Faire découvrir ou redécouvrir les films essentiels de l’histoire du cinéma, tel est le but de ces soirées organisées en partenariat avec l’Espace Sorano. Leur réalisation a été confiée à Lionel Tardif, historien du cinéma.
Accueilli autour d’un verre à 19h, le public se voit proposer une courte présentation consacrée au parcours du réalisateur, accompagnée d’une analyse de contenu du film. À l’issue des projections, les spectateurs peuvent échanger leurs impressions et dialoguer avec Lionel Tardif et ses invités.